🌊 [SPÉCIAL] Montagnes russes : comment réagir ?

🎢 Attachez votre ceinture car ça va secouer.

Charles-Elias Farah

avr. 12, 2025

C’est Charlé.

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📢 Nouveau workshop live

Dimanche 13 avril à 19h je serai en live pour un nouveau workshop pendant lequel on verra comment :

Préparer votre retraite sereinement et vous émanciper du système actuel.
Générer des revenus complémentaires et passifs grâce à la stratégie la plus performante depuis plus de 100 ans.
Investir de façon optimisée en moins de 10 minutes par mois grâce aux 4 piliers du patrimoine.

Mais ce sera aussi l’occasion de répondre à toutes vos questions notamment sur l’actualité pour vous permettre de vous lancer sereinement.

🎁 Les participants recevront également des fichiers, tableurs, e-books… et beaucoup d’autres surprises.
En vous inscrivant, vous recevez immédiatement l’accès à 3 vidéos inaccessibles autrement.

Pour vous inscrire 👇🏼

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📝 Au programme d’aujourd’hui :

📰 Les 5 actualités business de la semaine à ne pas louper
📊 L’analyse de la semaine : S’inspirer du modèle économique suisse ?
🌊 Quoi de neuf dans Le Grand Bain : Comment battre un ETF World ?
🤔 La question de la semaine : Comment retirer efficacement avec la règle des 4 % ?
📚 Le dossier de la semaine : [SPÉCIAL] Montagnes russes : que faire ?

⏳ Temps de lecture : 8 à 10 minutes selon ta vitesse de lecture

🇺🇸 Semaine épique pour les marchés américains

Les marchés financiers ont chuté ce lundi noir et malgré un rebond mercredi, ils terminent la semaine dans l’incertitude.

Plus de 10 000 milliards de dollars se sont évaporés en quelques jours.

🤑 Le “bluff” de Donald Trump

Le président américain a suspendu les surtaxes sur les droits de douane pendant 90 jours, ce mercredi 9 avril, pour tous les pays, sauf ceux appliqués à la Chine, qu’il a augmenté.

Selon le secrétaire au Trésor américain, ce revirement était la stratégie prévue depuis le début et des soupçons de manipulation de marché émergent.

🛢️ Le prix du pétrole en forte baisse

Le prix du pétrole continue de baisser pour atteindre environ 64$, le niveau le plus bas depuis 2021.

Cette chute est liée aux prévisions de baisse de la demande que susciteraient les potentiels droits de douane.

📉 700 millions de dollars sortis du Bitcoin

La semaine a été aussi rude pour les ETF Bitcoin spot, avec un retrait de 700 millions de dollars.

Le Bitcoin a connu une chute autour de 74 000$, soit un niveau équivalent à novembre 2024 (il est revenu à plus de 82 000$ depuis).

🔴 La déclaration de revenus 2024 est ouverte

Depuis ce jeudi 10 avril, vous pouvez remplir votre déclaration d’impôt en ligne. Le service est ouvert jusqu’au 22/05 ou 05/06, selon votre département.

Cette année, le barème d’imposition a été revalorisé de 1,8 % pour chaque tranche de revenus.

🇨🇭 S’inspirer du modèle économique suisse ?

Outre le chocolat, les montres et les évadés fiscaux, le modèle économique suisse a de quoi nous inspirer.

Quelques chiffres sur la Suisse

En parlant de fiscalité, brisons un mythe.

La Suisse n’est pas réellement un paradis fiscal.

D’abord, le secret bancaire des résidents étrangers a été supprimé en 2009 et les banques suisses peuvent transmettre des informations aux fiscs d’autres pays, si nécessaire.

D’autre part, la Suisse est une confédération composée de 26 cantons, avec chacun sa pression fiscale.

👉🏻 Le taux d’imposition sur le revenu moyen est de 33 %, mais il peut être de 20 % à 43 % selon le canton.

On reste loin des (environ) 45 % de taux d’imposition sur le revenu français, mais aussi éloigné du 0 % d’imposition de Dubai.

La Suisse, c’est aussi ces données impressionnantes :

Un PIB par habitant de plus de 106 000$ en 2024 soit le second pays le plus riche après le Luxembourg.
Une dette publique très basse : 38 % du PIB contre 113 % en France et 62 % en Allemagne.
Une TVA à 7,7 %, une des moins élevées d’Europe.
Un impôt sur les sociétés moyen de 14,87 % (contre 15 % ou 25 % en France) et des charges sociales très basses.
3,4 % du PIB consacré à la R&D avec un nombre de brevets par habitants record en 2024 (près de 10 000 brevets déposés).

Un modèle libéral

Basé sur la simplicité et le consensus.

À l’image du code du travail suisse qui ne fait qu’une trentaine de pages (en France, il en fait plus de 3 000).

💪🏻 La force de la Suisse, c’est la prise de décision au niveau local, des communes ou du canton.

Impensable en France, en Suisse, la démocratie directe s’exprime par des votations environ 4 fois par an (sur différents sujets ciblés).

Cela permet d’avoir un système sain et cohérent :

Dialogue et recherche de solutions en lien avec le terrain.
Peu de réglementations déconnectées ou de conflits d’intérêts.

Le libéralisme est ancré dans le modèle de société suisse.

⛓️‍💥 Le pays est classé en tête des libertés économiques (d’après le classement de l’Heritage foundation) avec un fort respect du droit de propriété, de la protection intellectuelle et de la promotion de l’entrepreneuriat et de la productivité.

Des entreprises efficaces

C’est assez surprenant :
99 % des entreprises suisses sont des PME de moins de 250 salariés.

👉🏻 Elles sont innovantes et spécialisées sur des secteurs à haute valeur ajoutée (pharmacie, électronique, horlogerie, etc.), ce qui leur permet de :

Dégager de fortes marges ;
S’adapter rapidement au marché ;
Former du personnel hautement qualifié.

Comme pour Singapour, cette diversification économique apporte de la résilience face aux crises régionales ou globales.

⚖️ En 2023, la balance commerciale est excédentaire : la Suisse exporte plus qu’elle n’importe.

Le principal partenaire étant l’Union européenne (54 %) et l’Asie (24 %).

💸 Avec une monnaie forte et stable qui reflète une économie robuste, et joue le rôle de valeur refuge pour de nombreux investisseurs.

Conclusion

Le modèle suisse n’est pas parfait.

Mais sa gouvernance agile et locale, sa simplicité réglementaire, sa fiscalité modérée et son pragmatisme économique, en font un modèle inspirant, pour notre économie nationale qui cherche à se réinventer.

🎬 Nouvelle vidéo Youtube

Comment battre un simple ETF World ?
Vous avez beaucoup de solutions, mais la plus simple d’entre elles est d’ajouter un ETF Smart bêta à votre portefeuille.

Mais comment ça marche les ETF smart bêta ?
Comment les intégrer à votre stratégie?

Je vous dis tout dans ma dernière vidéo.

👉🏼 Pour y accéder sur Youtube, cliquez ici.
🎧 Pour écouter la version podcast audio, cliquez ici.

Question de Gabriel

Hello !
On parle souvent de la règle des 4 % (ou 3 % quand on est conservateur) pour retirer notre argent investi en bourse sans grignoter notre patrimoine.
Je voulais savoir si par exemple il y a 1M€ en actifs sur un PEA, vaut il mieux retirer chaque mois une petite partie qui fera au total 4 % des 1M€ sur l’année et qui permettrait d’éviter les frais de transactions ou alors retirer 1 fois dans l’année les 4% ?
Merci d’avance !

Réponse

Hello Gabriel,

Déjà bravo car si tu as 1M€ sur PEA, vu que le plafond de versement est de 150 000€, c’est que tu as une très belle plus-value latente 😉.

Blague à part, la règle des 4 % permet de savoir que le montant que vous devez avoir investi pour que les rendements générés vous permettent de vivre sans impacter le montant du capital.

Son fonctionnement est le suivant :

Définir le montant dont vous avez besoin chaque mois
Le multiplier par 12
Le diviser par 4%

Exemple :
Je veux générer 2 000€/mois de revenus passifs
Ça équivaut à 12x2 000€ = 24 000€/an
Divisé par 4 % = 600 000€

La théorie des 4 % nous dit donc que pour percevoir 2 000€ de revenus passifs, je dois avoir investi 600 000€ sur les marchés financiers.

💡 La règle des 3 %, plus conservatrice, dirait qu’il faut avoir 24 000/3 % = 900 000€ pour générer 2 000€ de revenus passifs par mois.

Généralement, les frais sont proportionnels au capital retiré ou investi.

Donc que vous retiriez 10 fois 100€ ou 1 fois 1 000€, le montant de frais payé sera le même.

Par contre, il y a plusieurs éléments à avoir en tête si vous retirez tout d’un coup :

❌ Le capital retiré va “dormir” sur un compte courant ou un livret et donc subir l’inflation ;
❌ Vous risquez de retirer le capital avant une hausse des marchés ;
❌ Sans une bonne gestion de vos finances, vous risquez de “trop dépenser” et risquez de manquer en fin d’année ou d’être obligé de retirer plus que prévu ;
✅ Le capital retiré sera “sécurisé” et ne risque pas de baisser si les marchés venaient à chuter dans les mois qui viennent.

En somme, retirer chaque mois peut être une méthode plus fiable pour protéger son capital de l’inflation et éviter de trop dépenser à cause de sorties importantes.

De plus, si les marchés viennent de progresser il peut être intéressant de retirer un peu plus que prévu afin de sécuriser cette plus-value.

💡 Comme d’habitude, la flexibilité reste maître et j’ai parlé de la méthode pour optimiser ses retraits en bourse dans cette édition de la newsletter.

Le dernier cas de figure est si on est dans un contexte de forte volatilité et qu’on est très dépendant de ce capital pour vivre.
Si c’est le cas, il vaut mieux sécuriser une part importante de ce capital en début d’année afin d’assurer sa sécurité financière.

En cette période de forte volatilité des marchés (merci Trump), on évite absolument de paniquer et de tout retirer.
D’ailleurs on en parle en détails dans le dossier de la semaine 👇🏼

Je réponds chaque semaine aux questions qu’on me pose.
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Je pose ma question

🎢 Spécial montagnes russes sur les marchés : Que faire ?

J’espère que vous aviez attaché votre ceinture car la semaine a été mouvementée.

Après que 10 000 milliards de dollars se sont évaporés en quelques jours (une des pires baisses depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale)…

Les marchés sont repartis à la hausse ce mercredi (+12,16 % pour le NASDAQ) avec un record historique d’échange d’actions (30 milliards).

Le tout, manipulé par un Donald Trump qui paraît bien s’amuser.

Essayons donc de prendre du recul sur la situation des marchés, même si elle évolue à chaque fois que Trump pointe le bout de sa mèche blonde.

🇺🇸 Le contexte actuel
🌎 Quels sont les risques ?
⚠️ Comment limiter la casse ?
✍🏻 Synthèse

🇺🇸 Le contexte actuel

Après que Trump ait annoncé des droits de douane records qui ont fait s’effondrer les marchés boursiers (-10 % en quelques heures), il a finalement suspendu cette décision pour 3 mois (sauf pour la Chine).

Depuis, les marchés ont repris des couleurs (+5 %) mais sont revenus à des niveaux pas vus depuis l’été 2024.

Les pertes ne sont pas encore effacées.

Le constat est clair : nous sommes dans une période de forte incertitude.
Et qui dit incertitude, dit peur.

Pour preuve, le VIX (l’indice de la peur) est à + de 40.
La dernière fois qu’on a vu de niveau ?
C’était au moment de la crise flash covid en 2020 :

Et en investissement, l’ennemi des marchés ce ne sont pas les mauvaises annonces (auxquelles on peut réagir) mais bien l’incertitude qui empêche d’agir.

Résultat depuis de le début de l’année :

Le S&P 500 : -7 %
Le NASDAQ : -11 %
Le Dow Jones : -4 %
Le Russell 2000 : -14 %

👉🏻 Avec cette baisse et cette forte volatilité, les marchés intègrent le caractère imprévisible de Trump et une possible guerre commerciale avec la Chine (voire certaine).

🐑 Comme les investisseurs subissent le biais du comportement moutonnier, les baisses comme les hausses sont amplifiées.

🌎 Quels sont les risques ?

En écrivant ces lignes dans la semaine, j’avais 2 scénarios en tête :

Armageddon : aucune négociation et un statu quo sur les droits de douane.
→ Peu probable, mais s’il s’était produit, les actions pouvaient dégringoler plus fort et plus longtemps.
Négociation/Bluff : c’était le plus probable et d’une certaine façon, il s’est réalisé.
→ À voir maintenant ce que cela va donner avec la Chine.

👇🏻 N’oublions pas ce livre (que je n’ai pas lu, mais que tout le monde cite en exemple) :

Ces 2 dernières semaines ont prouvé par l’exemple la façon de faire du président américain, enseignée dans son livre “The art of the deal” :

Contrôler le narratif et faire le buzz.
Parfait quand on est président et que le monde entier est suspendu à nos annonces.
Faire monter la pression et jouer sur l’imprévisibilité, la peur, l’excitation, etc.
Imposer la domination et la sidération pour l’emporter.

🤔 Quel est le but de tout ça ?

Pas forcément de jouer le reste du Monde contre les États-Unis.

Mais de rééquilibrer le libre-échange et le maillage logistique global, sur lesquels sont fondés l’économie mondiale.

Pour à la fois :

Reconstituer des alliances contre la Chine.
Rapatrier des emplois et relancer l’industrie américaine.
Baisser l’impôt sur le revenu.

Ça ne prendra pas 2 semaines, mais c’est l’objectif affiché.

👉🏻 Malgré tout, l’économie américaine reste solide et résiliente, grâce à son écosystème entrepreneurial et à sa consommation.

Même si elle est régulièrement exposée aux crises, et que nous venons de monter d’un cran en termes d’intensité des crises possibles.

Sommes-nous à la veille d’un marché baissier comme on n’en avait pas connu depuis 2000 ?
Peut-être.

Pour rappel, quelqu’un qui a investi en lump-sun (d’un coup) dans le S&P 500 au pic de 2000 a du attendre 12 ans avant de retrouver son argent et de commencer à faire du bénéfice.
12 ans, c’est très long.

Mais si comme moi votre horizon d’investissement est long terme (+ de 15 ans) alors un marché baissier serait en réalité une zone d’accumulation exceptionnelle.

Quelqu’un qui aurait investi 300€/mois depuis 2000 aurait aujourd’hui + de 300 000€.

Par contre si votre horizon d’investissement est plus court terme (moins de 10 ans) vous ne devriez de toute façon pas avoir une forte exposition aux actions et vous diriger vers d’autres classes d’actifs :

Obligations
SCPI
Crowdfunding
Private Equity..

⚠️ Comment limiter la casse ?

On peut être tenté de limiter son exposition aux marchés américains, vu le contexte durable de forte volatilité.

Mais attention, on l’a vu, les décisions de Trump impactent tous les marchés mondiaux.

👉🏻 La baisse est globale : le Stoxx 600 est à -9 % depuis 1 mois et l’ETF marchés émergents d’Amundi affiche -14,5 %.

L’occasion d’acheter des titres moins chers ?

On ne sait pas combien de temps cette volatilité et les baisses vont durer.

On n’attrape pas un couteau qui tombe.

Vous pouvez renforcer certaines positions mais uniquement si ça ne vous fait pas dévier de votre allocation cible.

Dans tous les cas il faut :

Poursuivre son dollar cost averaging (DCA) sans paniquer face aux chutes brutales.
Ne PAS vendre dans la panique.
Pour un investisseur long terme, ce genre de période est normale et il y en aura d’autres. Même si c’est dur à vivre, il faut garder le cap long terme.
Ne pas piocher dans son épargne de précaution pour profiter de l’opportunité. Cela revient à céder au FOMO (Fear Of Missing Out) et à vouloir timer le marché. C’est une très mauvaise idée.
Pour se protéger de la volatilité, on peut réduire son exposition aux marchés actions pour alimenter une poche plus sécurisée (comme un fonds obligataire ou un ETF obligataire).
➡️ Exemple : allouer 50 % de son DCA prévu pour un ETF S&P 500, à un fonds obligataire daté.

🌱 Enfin, pour les plus “novices” en bourse, c’est l’occasion de renforcer sa stratégie d’investissement pour sortir plus fort de cette période :

Suis-je prêt à affronter ce genre de crise ?
Comment dois-je réagir si cela continue ou se reproduit ?

On ne devient un véritable investisseur qu’après avoir connu une crise.

✍🏻 Synthèse

Nous avons changé d’ère.

Elle est plus incertaine, tendue, et propice à une plus forte volatilité des marchés.
Pour le meilleur, comme pour le pire.

C’est donc l’opportunité pour nous, investisseurs long terme, de renforcer notre stratégie, rester lucide, résilient et surtout…

Ne pas céder aux effets d’annonces et garder le cap.

✊🏻 Tenez bon !

👉🏻 Dernier rappel, si vous souhaitez découvrir comment je me positionne dans ce contexte, participez au workshop live ce dimanche 13/04 à 19h.

Pour vous inscrire, c’est ici 👇🏼

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Merci 🫶🏼

D’avoir lu cette 118ème édition jusqu’au bout.

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